dimanche 20 octobre 2013

Omar, un thriller haletant!



La bande annonce particulièrement exaltante ne m'avait pas laisser indifférente.... 
A cela s'ajoutait le prestigieux Prix du Jury dans la section Un Certain Regard, qui lui a été décerné lors du Festival de Cannes 2013.
Dernier argument ayant penché en sa faveur : le film Omar a été décrit par rue89 comme le " meilleur thriller politique l'année ".
Pour toutes ces raisons, je me suis facilement laissée convaincre d'aller voir le film palestinien d'Hany Abu-Assad, sorti sur grand écran mercredi 16 octobre 2013.

Crédit photo : www.live.orange.com

Synopsis :

Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d'enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur première opération tourne mal. 
Capturé par l'armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d'une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu'il aime, à sa cause?

Crédit photo : www.cinemas-utopia.org

Pourquoi aller voir Omar ?

Ce film est un thriller dur, percutant, qui vous tiendra en haleine. Je salue le jeux des acteurs qui est excellent.

Il ne s'agit pas d'un huit-clos, pourtant, j'ai eu l'impression que les personnages étaient comme dans une pièce dont on a jeté la clef, coincés, embourbés dans une situation dont ils n'avaient initialement pas pris la mesure, et qui n'a pas d'issue possible.


Difficile de faire cette critique de film, sans glisser sur des aspects géopolitiques, mais ce n'est pas le sujet, alors je ne m'étendrais pas sur cette question.

Je vous avoue que j'aime ces films qui ne sont pas des blockbusters américains, qui sortent un peu de l'ordinaire, et qui m'apportent non seulement un autre regard sur le cinéma, mais plus généralement, sur le monde. 
Cette année, j'ai eu l'occasion de voir quelques films qui sortaient un peu du "sérail", tels que Wadja, Shokuzai, No, ou encore, l'Attentat et ça m'a fait du bien!

Pour aller plus loin :

Un article publié dans Le Monde, le 21 mai 2013, intitulé " Omar un thriller sous occupation "

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