Il s’agit de « Mes chères études, étudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée », un ouvrage autobiographique écrit par Laura D.
Description de l’ouvrage
Laura est étudiante en première année à l'université. Elle est issue d'un milieu modeste. Consciente des difficultés financières familiales, elle entend se débrouiller toute seule. Mais sa précarité grandissante finit par hypothéquer sérieusement la poursuite de ses études. Déterminée à réussir, elle cumule les petits boulots avant de s'apercevoir assez vite qu'activité rémunérée et études ne sont pas facilement conciliables.
Un soir, alors qu'elle surfe sur Internet, elle découvre un type d'annonces particulier, classées sous la catégorie rencontres vénale. Piquée de curiosité et poussée par le besoin urgent d'argent, elle répond à une offre d'un homme qui cherche une masseuse. En un clic, sa vie bascule dans le monde de la relation sexuelle tarifée et de ses clients toujours plus nombreux.
Pourquoi lire ce livre ?
J’ai aimé lire ce livre parce qu’il est bien écrit, il apporte un regard éclairé (récit autobiographique) sur un phénomène qui toucherait près de 40 000 étudiantes en France, mais dont en parle pas, ou très peu, notamment, parce qu’il est très difficile d’avoir des données et des témoignages fiables.
J’ai été scandalisée par le passé, et je le suis toujours, par la précarité étudiante.
C’est ce sur quoi il faudrait pouvoir agir afin d’éviter que des personnes aient à vendre leur corps pour s’instruire.
On pourrait commencer par distribuer plus équitablement certaines aides financières, ainsi qu’améliorer les aides au logement car se loger est un casse-tête pour certains étudiants, notamment pour ceux qui sont comme Laura pas assez « pauvres » pour avoir une bourse, ou une chambre en cité U, et pas assez riches pour vivre convenablement.
Extraits
« A 19 ans, on ne se prostitue pas pour de l'argent de poche. On ne vend pas son corps pour pouvoir s'offrir des vêtements ou se payer des cafés. On le fait lorsque l'on se trouve dans le besoin et en se persuadant que ce sera provisoire, le temps de payer ses factures, son loyer et sa nourriture. Les prostituées étudiantes ne sont pas celles que l'on trouve dans la rue. Elles ne sont pas non plus droguées, sans papiers, et ne viennent pas toutes de milieux pauvres. Elles peuvent être de peau blanche, françaises et venir d'une famille aux revenus modestes. Elles ont simplement en commun cette envie de suivre des études dans un pays où celles-ci réclament de plus en plus d'argent ».
Pour continuer, et aller plus loin
Un article d’Ann-Flore Rammant, publié le 12 juillet 2013 dans Le Figaro, intitulé « appart contre services, une nouvelle forme de prostitution étudiante ».
http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/appart-contre-services-une-nouvelle-forme-de-prostitution-etudiante-2456/
Mes chères études, un téléfilm réalisé par Emmanuelle Bercot, d’après le roman « Mes chères études, étudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée », de Laura D. paru en janvier 2008 chez Max Milo Editions.
Laura est étudiante en première année à l'université. Elle est issue d'un milieu modeste. Consciente des difficultés financières familiales, elle entend se débrouiller toute seule. Mais sa précarité grandissante finit par hypothéquer sérieusement la poursuite de ses études. Déterminée à réussir, elle cumule les petits boulots avant de s'apercevoir assez vite qu'activité rémunérée et études ne sont pas facilement conciliables.
Un soir, alors qu'elle surfe sur Internet, elle découvre un type d'annonces particulier, classées sous la catégorie rencontres vénale. Piquée de curiosité et poussée par le besoin urgent d'argent, elle répond à une offre d'un homme qui cherche une masseuse. En un clic, sa vie bascule dans le monde de la relation sexuelle tarifée et de ses clients toujours plus nombreux.
Pourquoi lire ce livre ?
J’ai aimé lire ce livre parce qu’il est bien écrit, il apporte un regard éclairé (récit autobiographique) sur un phénomène qui toucherait près de 40 000 étudiantes en France, mais dont en parle pas, ou très peu, notamment, parce qu’il est très difficile d’avoir des données et des témoignages fiables.
J’ai été scandalisée par le passé, et je le suis toujours, par la précarité étudiante.
C’est ce sur quoi il faudrait pouvoir agir afin d’éviter que des personnes aient à vendre leur corps pour s’instruire.
On pourrait commencer par distribuer plus équitablement certaines aides financières, ainsi qu’améliorer les aides au logement car se loger est un casse-tête pour certains étudiants, notamment pour ceux qui sont comme Laura pas assez « pauvres » pour avoir une bourse, ou une chambre en cité U, et pas assez riches pour vivre convenablement.
Extraits
« A 19 ans, on ne se prostitue pas pour de l'argent de poche. On ne vend pas son corps pour pouvoir s'offrir des vêtements ou se payer des cafés. On le fait lorsque l'on se trouve dans le besoin et en se persuadant que ce sera provisoire, le temps de payer ses factures, son loyer et sa nourriture. Les prostituées étudiantes ne sont pas celles que l'on trouve dans la rue. Elles ne sont pas non plus droguées, sans papiers, et ne viennent pas toutes de milieux pauvres. Elles peuvent être de peau blanche, françaises et venir d'une famille aux revenus modestes. Elles ont simplement en commun cette envie de suivre des études dans un pays où celles-ci réclament de plus en plus d'argent ».
Pour continuer, et aller plus loin
Un article d’Ann-Flore Rammant, publié le 12 juillet 2013 dans Le Figaro, intitulé « appart contre services, une nouvelle forme de prostitution étudiante ».
http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/appart-contre-services-une-nouvelle-forme-de-prostitution-etudiante-2456/
Mes chères études, un téléfilm réalisé par Emmanuelle Bercot, d’après le roman « Mes chères études, étudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée », de Laura D. paru en janvier 2008 chez Max Milo Editions.
Crédit photo : www.mrqe.com |
Article très intéressant sur cet univers si particulier. Merci pour cette découverte :)
RépondreSupprimerde rien :-)!
RépondreSupprimerUn livre dont j'ai déjà entendu parler et qui me tente beaucoup.
RépondreSupprimerC'est un sujet qui dérange beaucoup mais il ne faut pas se voiler la face, beaucoup trop de jeunes femmes sont "obligées" d'en arriver là hélas...
Merci pour ton article ;)
oui, j'espère en tous cas que l'auteure, Laura D. a pu terminer ses études, et sortir de cette horrible situation!
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