jeudi 24 octobre 2013

Absolument excentrique, une exposition so shocking !!!!


Il ne s'agit pas d'une exposition UNE. Pas d'unicité, mais du fun, des couleurs, des personnalités, des récits de vie devinés à travers ces œuvres, et de l'engagement.

L'exposition a en effet permis à des personnes en grande difficulté psychique ou mental de manifester leur pensée, leurs sentiments, et d'être considérées autrement.

Après des expositions relativement "lisses" : Grace Kelly, Nelson Mandela, Paris Haute Couture...., l''hôtel de ville a choisi de nous faire découvrir le travail d'anonymes. Il ne s'agit en rien des expositions épurées auxquelles j'ai été habituée. 
J'ai aimé cette spontanéité qui apporte de la fraîcheur, et ENFIN, un peu de surprise. 

La genèse et le but de cette exposition : 

Les œuvres de 163 artistes issus de structures sociales et médico-sociales qui proposent une activité artistique et des ateliers de création pour accompagner les personnes en situation de handicap mental et psychique. L'exposition rendra hommage au peintre Marc Eberschweiler alias MEB.

Oeuvre de Marc Eberschweiler (MEB)


Quelques œuvres que j'ai aimées :

Oeuvre de Sophie de Colbert
Oeuvre d'Emmanuelle Girard : Le Carnaval de Rio, 2009



Oeuvre de Philippe Lefresne : Jean Paul Belmondo, 2013

Pour aller plus loin :


Hôtel de Ville
Salon d'accueil, 29 rue de Rivoli 75004 Paris
Horaires : 10h-19h | fermé le dimanche
Entrée libre
Du 1er octobre au 9 novembre 2013


Oeuvre d'Emmanuelle Girard : La Jument, 2008

mercredi 23 octobre 2013

En avant toutes : les femmes, le travail et le pouvoir de Sheryl Sandberg


J'ai trouvé abjectes toutes les critiques dont a été victime Sheryl Sandberg, n°2 de facebook, suite à la parution de cet excellent ouvrage, en avant toutes
Les attaques qui ont été portées à son encontre, reflètent -selon moi- un certain nombre de thèses qu'elle développe justement dans ce livre, par exemple celle-ci : 
"quand une femme excelle à son poste, ses collègues de travail des deux sexes estiment typiquement qu'elle s'en sort très bien "mais n'est pas tellement appréciée". Sans doute se montre-t-elle trop "agressive", "elle manque d'esprit d'équipe", "elle est "avide de pouvoir", "on ne peut pas se fier à elle", "elle crée des difficultés".
Il est clair que lorsque Sheryl Sandberg rentre chez elle, elle n'a pas à courir à droite à gauche pour faire prendre le bain à ses enfants, qu'elle n'a pas à demander à son époux de vider le lave-vaisselle. 
Pour autant, le fait qu'elle dispose d'aides à domicile n'est pas la raison pour laquelle elle figure aujourd'hui dans le top 50 des des femmes les plus influentes du monde.
Si Sheryl Sandberg a réussi, c'est uniquement grâce à elle, à son talent, à son travail, à sa force de caractère.

Description de l'ouvrage :

Sheryl Sandberg, née en 1969, haut-placée chez Facebook, figure parmi les 50 femmes d'affaires les plus puissantes du monde d'après le magazine Fortune et parmi les 100 personnalités les plus influentes selon le Time. Ambitieuse, positive, elle se penche sur la place et l'avenir des femmes. 
Entre anecdotes personnelles et données factuelles, elle cherche à mettre fin aux idées reçues concernant le quotidien et les choix de vie des femmes qui travaillent. Elle fournit des conseils pratiques sur l'art de mener à bien une carrière et explique concrètement le moyen d'allier réussite professionnelle et épanouissement personnel, tout en indiquant aux hommes comment soutenir les femmes pour mieux gagner aussi. 
Avisé, plein d'humour, En avant toutes propose une série d'ambitieux défis aux femmes, délivrant un message incisif et encourageant.


Crédit photo : www.lexpress.fr
Un extrait que j'aime particulièrement car je me suis reconnue dans ce cas précis :

"Moins de six mois après mon arrivée chez facebook, Mark et moi nous sommes réunis en vue de ma première évaluation officielle. Il m'a lâché, entre autres, que mon désir d'être appréciée de tous risquait de m'empêcher d'aller de l'avant. Il a ajouté que, quand on veut faire bouger les choses, on ne peut pas satisfaire tout le monde."

Du siège à Menlo Park (Californie), Mark Zuckerberg fête, avec la directrice, Sheryl Sandberg (à g.), l'introduction de son bébé en bourse, le 18 mai 2012.
Crédit photo : www.lepoint.fr
Pourquoi lire en avant toutes :

J'ai eu envie de savoir comment la carrière de Sheryl s'était construite, et quels étaient les conseils qu'elles pouvaient donner à des femmes qui évoluent dans le monde impitoyable du travail, et encore plus lorsqu'il est majoritairement masculin.
Ce que je retiens de cet ouvrage, et que j'ai envie de vous dire aujourd'hui, c'est qu' il faudra toujours se battre pour se faire une place, être respectée. Ayez davantage confiance en vous pour pouvoir défendre vos idées. N'hésitez pas à chercher des conseils auprès de personnes expérimentées. Mais au final, vous ferez votre carrière grâce à votre courage, à votre audace, et surtout, à votre travail. En avant toutes!!!!!!!!

Pour aller plus loin :


Un article de Charlotte Lazimi, sur Sheryl Sandberg, publié dans l'express, le 30 mai 2013 : Je suis fière de me déclarer féministe


mardi 22 octobre 2013

"La musique est la langue des émotions"!

J'écoute de la musique : dans les transports en commun, dans la voiture, chez moi, pendant un footing, quand je vais au travail en vélo : partout. 

J'écoute de la musique : quand je suis triste, quand je suis heureuse, quand j'ai envie de me défouler, quand j'ai envie de me calmer : n'importe quand. 

Je vis la musique. 

Les chansons que je choisis reflètent très souvent mon état d'esprit. Quand je n'ai pas le moral, une chanson bien choisie peut suffire à me rebooster! Quand j'ai la pêche, je mets la musique assez fort et je danse frénétiquement jusqu'à épuisement!

Aujourd'hui, je vous fais donc découvrir les titres que j'adore en ce moment!

Get Lucky de Daft punk et Pharrell Williams : 


Fire d'Ayo et de Youssoupha : 



Formidable et Papaoutai de Stromae :




Treasure de Bruno Mars : 



Wrecking ball  de Miley Cyrus :


Blurred Lines de Robin Thicke et Pharrell Williams : 



Summertime sadness de Lana del Rey :



A l'international de Tal : 


Et vous vous écoutez quoi, quand, où?!!

lundi 21 octobre 2013

Les 5e rencontres photographiques du 10e

Photographie d'Anne-Barthelemy et Pierre-Bernardi : Ne, nehledej (no, do not seek) 

C'est dans une ambiance un peu surréaliste que j'ai découvert plusieurs artistes photographes exposés dans le cadre des rencontres photographiques du 10e.

Ambiance un peu particulière en effet, parce que j'ai été voir cette expo qui se déroule notamment dans la mairie du 10e, un samedi, jour de mariageS. 

Pendant que je découvrais les photographies, les invités des mariés se faisaient tirer le portrait devant les œuvres. C'était très drôle, un photobooth très sympa au final! Et puis, je dois vous dire que le cadre (la mairie du 10e) est super agréable : 


Qu'est ce que les rencontres photographiques du 10e :


La Bibliothèque Château d’Eau et la Mairie du 10e arrondissement de Paris organisent la 5e édition des Rencontres Photographiques du 10e du 17 octobre au 30 novembre 2013.
Depuis 2005, tous les deux ans, l’objectif des Rencontres Photographiques du 10e est de faire connaître les richesses de l’arrondissement en matière de photographie. Des débats, des ateliers, des conférences et des expositions permettent aux acteurs de la photographie du 10e et au public de se rencontrer.
Cette manifestation est une invitation à l’exploration du 10e arrondissement qui permet à travers la créativité des photographes amateurs ou professionnels de découvrir de nouveaux lieux.
C’est aussi l’opportunité de faire connaître le Fonds Photo de la Bibliothèque Château d’Eau.
En novembre 2011, lors de la quatrième édition des Rencontres Photographiques du 10e, 65 lieux (cafés, restaurants, centres culturels, bibliothèques, boutiques, librairies, galeries, ...) avaient exposé une centaine de photographes.
L’accès est gratuit pour l’ensemble des Rencontres Photographiques du 10e tant pour les expositions, que les ateliers, les rencontres, les débats.

Pourquoi aller voir les rencontres photographiques du 10e :

L'avantage de cette exposition est la multiplicité des artistes aux styles et aux thèmes choisis très différents. 
Vous pourrez découvrir de magnifiques paysages, des portraits, des objets, en noir et blanc, en couleur, d'une netteté irréprochable ou complètement flous-fous.
Il y en aura pour tous les goûts. Vous avez donc encore un petit mois pour vous rendre dans un ou dans plusieurs lieux d'exposition. Etant donné qu'il y en a 65, vous avez largement le choix!

Photographie de François Caillon : promenades urbaines et bancs publics

Photographie de Françoise Lambert : Abkhazie, un pays entre parenthèses

Photographie de Françoise Lambert : Abkhazie, un pays entre parenthèses

Photographie de Robert Matra

Pour aller plus loin :


Vous trouverez toutes les informations ici.


dimanche 20 octobre 2013

Omar, un thriller haletant!



La bande annonce particulièrement exaltante ne m'avait pas laisser indifférente.... 
A cela s'ajoutait le prestigieux Prix du Jury dans la section Un Certain Regard, qui lui a été décerné lors du Festival de Cannes 2013.
Dernier argument ayant penché en sa faveur : le film Omar a été décrit par rue89 comme le " meilleur thriller politique l'année ".
Pour toutes ces raisons, je me suis facilement laissée convaincre d'aller voir le film palestinien d'Hany Abu-Assad, sorti sur grand écran mercredi 16 octobre 2013.

Crédit photo : www.live.orange.com

Synopsis :

Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d'enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur première opération tourne mal. 
Capturé par l'armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d'une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu'il aime, à sa cause?

Crédit photo : www.cinemas-utopia.org

Pourquoi aller voir Omar ?

Ce film est un thriller dur, percutant, qui vous tiendra en haleine. Je salue le jeux des acteurs qui est excellent.

Il ne s'agit pas d'un huit-clos, pourtant, j'ai eu l'impression que les personnages étaient comme dans une pièce dont on a jeté la clef, coincés, embourbés dans une situation dont ils n'avaient initialement pas pris la mesure, et qui n'a pas d'issue possible.


Difficile de faire cette critique de film, sans glisser sur des aspects géopolitiques, mais ce n'est pas le sujet, alors je ne m'étendrais pas sur cette question.

Je vous avoue que j'aime ces films qui ne sont pas des blockbusters américains, qui sortent un peu de l'ordinaire, et qui m'apportent non seulement un autre regard sur le cinéma, mais plus généralement, sur le monde. 
Cette année, j'ai eu l'occasion de voir quelques films qui sortaient un peu du "sérail", tels que Wadja, Shokuzai, No, ou encore, l'Attentat et ça m'a fait du bien!

Pour aller plus loin :

Un article publié dans Le Monde, le 21 mai 2013, intitulé " Omar un thriller sous occupation "

jeudi 17 octobre 2013

Débats : pourquoi je n'ai pas aimé "Ca m'agace!" de Jean-Louis FOURNIER

J'ai connu Jean-Louis Fournier en lisant "où on va papa?", roman autobiographique dans lequel il raconte sa vie de parent ayant deux enfants handicapés. Dans cet ouvrage, il avait réussi à saisir quelque chose de beau, en rendant drôle une situation qui ne l'était pas.
Lorsque je suis tombée, à la bibliothèque, sur ce petit livre : "Ça m'agace!", je n'ai pas hésité à l'emprunter, d'autant que j'en avais entendu parler il y a quelques mois en écoutant une chronique à la radio.

Puis, j'ai lu la première page du livre, une citation, sorte de dédicace à sa "Bonne-maman d'Arras" : "Jean-Louis, tu n'es jamais content, tu te plains toujours", et le préambule :
"Les musiciens du métro jouent faux, les désespérés se jettent sous mon TGV, le serveur vocal ne me dit pas un mot gentil, une mite a fait un trou dans mon pull, les croissants sont mauvais, les moustiques me piquent, ma voisine joue du karcher, l'humoriste ne me fait pas rire, les camions m'empêchent de doubler, les pigeons me chient sur la tête... Ça m'agace.".
J'ai alors pensé : "banco, je vais bien me marrer!". Malheureusement, il n'en fut pas ainsi.
J'ai lu, j'ai été patiente, j'ai attendu d'avoir un petit "crush" pour cet ouvrage. Mais rien, à de rares exceptions près.
Jean-Louis Fournier démontre une fois encore la finesse de sa plume, et les thèmes sont bien choisis. Pourtant, il me semble que l'auteur a été pris dans une spirale de négativité de laquelle il n'a pas réussi à sortir, alors même qu'il aurait pu faire de ce livre un pur moment de délectation. C'est bien dommage...

Cela dit, je ne vais pas me laisser aller, car ce même jour, j'avais choisi un deuxième livre à la bibliothèque qui me plait bien, et dont je vous parlerai très prochainement!

Aller, pour le fun, mes "ça m'agace!" :


- ça m'énerveeeeeeee : les gens qui poussent pour entrer dans les transports en commun ;
- ça m'énerveeeeeeee : quand je choisis une caisse ou un guichet, et que c'est comme par hasard la file qui n'avance pas ;
- ça m'énerveeeeeeee : les wesh wesh qui utilisent leur téléphone portable comme une radio portable, et qui en plus, fument dans le train !!!!
- ça m'énerveeeeeeee : les gens qui ne sont pas discrets quand ils parlent au téléphone !!!!! et pire, ceux qui sont en mode 3615 my life sur facebook !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- ça m'énerveeeeeeee : les filles qui portent la frange à la Kate Moss font leur bouche "cul de poule" sur les photos!


Et vous, qu'est ce qui vous agace?! Lâchez-vous, je suis certaine que ça vous fera du bien!

Crédit photo : http://vuedelaprovince.canalblog.com/

mercredi 16 octobre 2013

Découvrez la country music grâce à la série Nashville!



Hello les cow-girls! 

Si pour vous la musique country est synonyme de ringardise, d’états reculés des Etats-Unis, je vais vous dire un truc, vous avez tout faux !
Je ne suis pas une fan de country music, je connais tout juste quelques chanteurs/chanteuses, groupes comme Shania Twain, Lady Antebellum, Taylor Swift, et j’ai découvert plus récemment Darius Rucker. 
Grâce à la série TV US Nashville que je regarde depuis l’année dernière, je découvre cet univers qui me plait bien, et surtout Hayden Panettiere qui a réussi une belle reconversion après Heroes. Elle s’est métamorphosée en chanteuse plus que crédible!
Certes, je suis totalement consciente que cette série n’est qu’une version très édulcorée du Tennessee, et que les chansons qui font assez pop-country music ont été adaptées pour toucher un large public.
Cela dit, il y a également de très bons morceaux, notamment lorsque ces derniers sont joués en version acoustique.


Voici mes titres préférés, extraits de la première saison. Ils tournent en boucle dans mon Ipod :


1/ Undermine, interprété par Charles Esten & Hayden Panettiere (version acoustique) 



2/ If I didn’t know you better, interprété par Sam Palladio & Clare Bowen (version acoustique)


3/ Wrong Song (qui me donne une énergie folle), interprété par Connie Britton & Hayden Panettiere


4/ Telescope, originalement interprété par Hayden Panettiere. Je préfère la version chantée par les deux petits bouts : Lennon Stella & Maisie Stella (version acoustique)


5/ Casino, interprété par Sam Palladio & Clare Bowen (version acoustique)


6/ Sur une idée de Claire (des délices de minie), j'ajoute cette reprise de la chanson Ho hey, des Lumineers, interprétée par Lennon Stella & Maisie Stella 


Extraits de la chanson Wrong Song :

Refrain :

You’ve got the wrong song
Coming through the speakers 
This one’s about a liar and a cheater
Who didn’t know what he had
‘till it was gone
You’ve got the wrong girl
Cause I’ve got your number
I don’t know what kind of spell
You think I’m under
This ain’t a feel-good,
“Everything’s fine” sing-along
You’ve got the wrong song

Couplet 

Tell me boy,
Was she worth every minute?
I hope you had the time of your live
You made your bed,
Now go lie in it
All I got to say to you is goodbye 

Bon alors, ready to listen to country music?!

Pour aller plus loin :

Un article de Pierre Langlais, publié dans Télérama, le 13 octobre 2012 : "Nashville", une belle ballade dans la country

mardi 15 octobre 2013

Les Uns et les Unes, exposition de Miss.Tic

Je l'ai connue au détour d'une ballade dans le quartier de la Butte-aux-Cailles.
Je me suis demandée quels étaient ces dessins que je voyais un peu partout sur les murs. 
J'ai su : Miss.Tic.
 
Lorsque j'ai appris qu'elle exposait à la galerie W, je n'ai pas hésité une seconde, à découvrir quelques unes ses œuvres.
J'ai été séduite par le concept de l'exposition. Enfin une exposition ouverte à tous!
Ouverte à tous car elle est gratuite, mais également, parce que les gens, qui se promènent dans cette jolie rue, sont attirés par la devanture de la galerie, redécorée par les œuvres ci-contre de Miss.Tic :

  
Ainsi, les touristes, et les promeneurs s'y arrêtent, juste pour voir. Ils entrent dans la galerie W, un peu par hasard. Je les ai observés, j'ai guetté leur réaction. Ils sont souvent agréablement surpris.
Miss. Tic était pour moi la femme aux pochoirs de la Butte aux Cailles. 
Après cette après-midi d'expo, c'est une artiste engagée au coup de crayon piquant, à la plume acerbe qui critique les travers de la société actuelle.
Quelques mots sur l'exposition :

Dans les rues de la ville, des femmes à la beauté irréelle sourient aux passants : elles font la « Une » des magazines. On les croise, en grand format, placardées sur des dos de kiosques, des panneaux publicitaires, des affiches de métro... Miss.Tic y a vu une invitation à s’approprier ces « Unes » : l’exposition « les Uns et les Unes » est née.
L’artiste a choisi des couvertures de magazines : féminins ET masculins - Elle, Vogue, GQ, Marie-Claire, Têtu, Grazia, FHM, Cosmopolitan... - Chaque « Une » fonctionne comme son original. « Elle » est direct et énergique, « Vogue » sophistiqué et provocateur… Miss.Tic garde intact le nom du magazine et joue avec chaque titre de la « Une » sur son ton libre, poétique et ironique. Piquant et mystique. 



Si vous avez quelques minutes, n'hésitez pas à aller voir cette expo : « Les Uns et les Unes », galerie W, 44 rue Lepic, Paris 18e, jusqu'au 20 octobre 2013.


lundi 14 octobre 2013

Lettre à Adèle Exarchopoulos (La vie d'Adèle)

 La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 : Photo
Chère Adèle,
Si je vous écris aujourd'hui, au sortir d'une séance de cinéma, c'est parce que je suis incapable de contenir mes larmes depuis maintenant 15 minutes.
J'essaye de ravaler mes sanglots, comme je vous ai vue si souvent le faire au cours de ces 3 dernières heures.
Mais je n'y arrive pas. Je ne sais pas trop pourquoi je pleure, et je ne sais pas trop comment me calmer.
Je voulais simplement vous dire que j'ai été touchée par votre prestation, par ce film, La vie d'Adèle. 
Vous m'avez fait sourire, rire, pleurer. J'ai passé un excellent moment, quoique quelque peu déstabilisant.
Je vous en remercie. 
Je suis heureuse d'avoir pu vous découvrir en tant qu'actrice. J'espère vous revoir très bientôt sur grand écran. Peut-être saurez-vous susciter en moi -une autre fois - un sentiment que je ne saurais expliquer? 
Je l'espère.
Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux dans La Vie d'Adèle. , ©WILD BUNCH – QUAT’SOUS FILMS – FRANCE 2 CINEMA – SCOPE PICTURES – RTBF – VERTIGO
Crédit photo : ©WILD BUNCH – QUAT’SOUS FILMS – FRANCE 2 CINEMA – SCOPE PICTURES – RTBF – VERTIGO
Synopsis de la vie d'Adèle, chapitre 1 et 2 d'Abdellatif Kechiche 

À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. 
Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...
 Adèle Exarchopoulos

dimanche 13 octobre 2013

Un baiser n’est pas un crime!


Vous avez certainement déjà vu cette belle photographie en noir et blanc. 
On appelle communément « le baiser de l’hôtel de ville ». Elle représente un couple qui s’embrasse, tout en marchant sur un trottoir encombré de passants, devant une terrasse de café. 
Elle a été prise par Robert Doisneau non loin de l’hôtel de ville de Paris, en 1950. 
Pour la petite histoire, Robert Doisneau avait payé ces deux jeunes gens afin qu’ils posent devant son objectif. Cette œuvre a par la suite fait le tour du monde, et elle symbolise pour certains l’amour, pour d’autres la passion, ou encore «Paris, la ville des amoureux». Aujourd'hui, de nombreux couples qui sont en voyage à Paris viennent prendre la pose à ce même endroit, et imitent ce fameux baiser.
Même geste 63 ans plus tard au Maroc. Le baiser de Nador. Un baiser, presque banal, entre deux adolescents devant leur établissement scolaire. Une photo de ce baiser à été prise, et postée sur facebook. Des personnes que je qualifierais de « peu ouvertes d’esprit » ont prévenu les autorités, la machine judiciaire s’est enrôlée. Ils attendent leur procès et risquent la prison.
La photo des deux adolescents publiée sur Facebook, qui a provoqué leur arrestation. (Capture d'écran)
Un baiser, une photo : un souvenir ? un témoignage ? une mise en scène ? une preuve d’amour ? Rien qui ne mérite punition !

Pour aller plus loin sur ce sujet :

Maroc : un kiss-in pour soutenir les ados poursuivis pour un baiser
RABAT, SAMEDI.  Le rassemblement a eu lieu face au parlement.
Crédit photo : http://www.leparisien.fr